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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 00:33

Maghreb

L'économie tunisienne, miracle ou mirage ?

 

Autant la Tunisie a une image négative en matière de droits de l'homme, autant elle a bonne réputation dans le domaine économique. Le " pays du Jasmin " - où Nicolas Sarkozy se rend en visite officielle du 28 au 30 avril - est le bon élève des institutions multilatérales et de l'Occident : il honore ses dettes, est stable et rassure. Sans disposer des fabuleuses réserves en hydrocarbures de ses voisins, la Tunisie est un peu le modèle du Bassin méditerranéen. Un pays propre, doté d'infrastructures, éduqué, où les droits des femmes sont les plus avancés du monde arabo-musulman. La Tunisie est l'une des destinations favorites des Français. Ils sont chaque année 1 350 000 à aller y passer leurs vacances, pour peu cher, en toute sécurité. Pas de bidonvilles (tout juste quelques " gourbivilles " dus à l'exode rural), pas de misère criante.

Faute de pouvoir commercer avec ses voisins (l'Union du Maghreb arabe ne réussit pas à décoller), la Tunisie s'est tournée vers l'Union européenne, notamment dans le cadre de l'accord d'association qui a abouti, en janvier 2008, au libre-échange des biens industriels. " Nous avons la culture de l'export dans nos gènes depuis la Carthage phénicienne ", rappellent les Tunisiens en souriant. Les deux principaux moteurs de l'économie sont les exportations et la consommation des ménages. Les premières sont stimulées par les investissements étrangers dans le cadre du régime dit " offshore " pour les produits de la sous-traitance (les intrants et les exportations sont libres de droits et taxes). Ce secteur fournit des emplois à bas prix. La consommation est encouragée par les crédits, dont l'encours a doublé depuis 2004, avec pour conséquence un lourd endettement des ménages.

 

HAUSSE DES PRIX

La classe moyenne tunisienne est souvent considérée comme le facteur-clé de la croissance. Pourtant, les détracteurs du président Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, assurent depuis des années que " la classe moyenne s'érode ". " Faux ", répond le ministre du développement et de l'investissement extérieur, Mohamed Nouiri Jouini, pour qui, au contraire, elle ne cesse de croître et englobe aujourd'hui 80 % de la population active.

Si l'on entend par " classe moyenne " ceux qui possèdent leur logement, ils sont effectivement plus de 80 % à en faire partie. Si l'on prend en compte les revenus et le pouvoir d'achat, il y a un doute. " La classe moyenne s'amenuise, mais de façon imperceptible. Cela n'apparaît pas clairement pour deux raisons : les Tunisiens ont de plus en plus tendance à multiplier les petits emplois, quitte à avoir des journées de forçat, et ils vivent à crédit ", souligne Hacine Dimassi, professeur d'économie à l'université de Sousse. Pour lui, la classe moyenne est " laminée " non par l'impôt direct, mais par l'impôt sur la consommation. " On grignote les gens petit à petit. Ils sentent bien que leur pouvoir d'achat diminue, mais c'est flou ", note-t-il. Exemples : l'eau, le téléphone ou l'électricité, sur lesquels la TVA est de 16 % ; l'alimentation, qui a fait un bond de 10 % en un an. Ou encore l'essence, augmentée à la pompe à huit reprises en deux ans, soit de 40 %.

Pourtant, la Tunisie est un pays producteur d'or noir. L'exploitation de ses petits bassins pétroliers a longtemps été jugée trop coûteuse, mais la situation a changé avec la hausse vertigineuse du cours du baril et les recettes à l'exportation augmentent nettement depuis 2006. Dans l'immédiat, la Tunisie continue d'exporter tout son brut (qu'elle n'a pas la capacité de raffiner) et d'importer la totalité de sa consommation. Aussi la facture pétrolière reste-t-elle l'obsession des autorités.
 

" DIPLÔMÉS CHÔMEURS "

L'autre plaie de la Tunisie, c'est la question des " diplômés chômeurs ". S'ils sont dépourvus de relations, ces jeunes sortis de l'Université tunisienne se voient offrir, dans le meilleur des cas, un emploi dans les hôtels à touristes ou de standardiste dans les centres d'appels. Officiellement, le pourcentage de diplômés chômeurs est de 17 %. Il serait en fait beaucoup plus élevé.

Bien plus que les libertés bafouées, le chômage des jeunes exaspère la population, provoque rancoeurs et envies d'exil. A cela s'ajoute la médiocre qualité de l'enseignement dispensé dans le secondaire et le supérieur. " Nous avons gagné le pari de la quantité : 75 % des jeunes Tunisiens obtiennent aujourd'hui le bac. Il nous faut maintenant gagner celui de la qualité ", admet le ministre du développement. Une réforme destinée à réhabiliter la formation et l'enseignement professionnels a été engagée en 2007. Pour l'heure, la frustration est grande. Nombreux sont ceux qui se sentent écartés du " miracle " économique tunisien, dans lequel ils ne voient qu'un " mirage ". La réussite fulgurante des proches du président Ben Ali et de son épouse attise ressentiments et rumeurs. Pour les Tunisiens, il y a d'un côté une poignée de très riches qui bénéficient de la mondialisation et surtout du " système " Ben Ali, basé sur le clientélisme, comme l'a décrit l'universitaire Béatrice Hibou dans son livre La Force de l'obéissance (La Découverte, 2008). Et de l'autre côté, une masse de presque pauvres, condamnés aux bas salaires et à la " débrouille ". En réalité, le vrai problème en Tunisie n'est pas tant la création de richesse que la bonne répartition de cette richesse.

 

Florence Beaugé (Tunis, envoyée spéciale)

 

(Source: Le journal "Le Monde" (Quotidien - France) le 25 avril 2008)


 

Gafsa, l'envers du décor

 

DE TOUT TEMPS, la région de Gafsa (120 000 habitants) a été considérée comme frondeuse. C'est là que sont nés les principaux syndicalistes de l'histoire de la Tunisie. Là aussi qu'ont démarré les grands mouvements sociaux, notamment les émeutes du pain, en 1984. Trois ans plus tôt, les membres d'un commando venu de l'étranger avaient même tenté de mettre fin au régime Bourguiba, avant de finir au bout d'une corde.

Le 7 janvier 2008, des troubles ont brusquement éclaté, à 20, 30 et 70 kilomètres de Gafsa, dans les quatre bassins miniers de phosphates qui ont fait la richesse et la réputation de la région pendant un siècle. Au total, quelque 170 000 personnes vivent sur ces bassins miniers à ciel ouvert. Ce 7 janvier devait être un grand jour. La Compagnie des phosphates de Gafsa, le principal employeur, voire le seul, va afficher les noms des nouveaux recrutés. C'est la première fois depuis des années qu'elle embauche. La mécanisation des mines, engagée il y a trente ans, a fait chuter de façon drastique le nombre des employés : ils ne sont plus que 5 000, contre 14 000 autrefois. Un concours a été organisé pour remplacer des départs à la retraite. Plus de 1 000 candidats se sont présentés pour les 81 postes proposés.

Sitôt la liste affichée, c'est la révolte. " Nous avons eu confirmation des rumeurs qui circulaient. Les embauches étaient affaire de corruption et de népotisme ", raconte Hajji Adnane, porte-parole du mouvement de Redeyef, l'un des quatre bassins miniers. Un groupe de " diplômés chômeurs " commence une grève de la faim, tandis que les mineurs se mettent en grève. Le mouvement est pacifique, mais il s'étend et, surtout, il dure. Les familles des grévistes, en particulier les femmes, défilent dans les rues. Dans un premier temps, les autorités laissent pourrir.

Le 7 avril, la situation dégénère. Une trentaine de syndicalistes sont interpellés à leur domicile et envoyés en prison. La police encercle les mines. Au niveau national et régional, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) désavoue les grévistes. A la mi-avril, les autorités lâchent du lest. Les syndicalistes sont libérés. D'autres embauches (en plus de la liste contestée) sont annoncées. Aujourd'hui, l'heure semble à l'apaisement.

Restent tous les problèmes de fond, dont Gafsa, ville déshéritée de l'intérieur, est une bonne illustration : chômage chronique (deux fois supérieur à la moyenne nationale), pollution élevée, maladies... Si " miracle " économique il y a en Tunisie, il bénéficie surtout aux zones côtières. Pas ou peu aux autres régions que les Tunisiens fuient à une vitesse accélérée pour aller s'entasser aux abords des grandes villes du littoral, telles que Sousse, avec tous les problèmes qu'une telle migration engendre.

 

Fl. B.

(Source: Le journal "Le Monde" (Quotidien - France) le 25 avril 2008)

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 23:15
تونس تسجل انجازا طبيا في علاج امراض القلب
التصنيف: خبر أساسي ثالث
التاريخ: Saturday, 19 Apr 2008 / الناشر: عبد القادر / المشاهدات: 124
لا داعي للجراحة لسد فتحات القلبتونس تسجل انجازا طبيا في علاج امراض القلب

فريق طبي تونسي ينجح في غلق فتحة عميقة في قلب طفل دون اللجوء الى الجراحة في عملية هي الاولى من نوعها في البلاد.

ميدل ايست اونلاينتونس - من كارم الشريف

تمكن اطباء المستشفى الجامعي "فطومة بورقيبة" في المنستير أخيرا من إجراء عملية هي الأولى من نوعها تتمثل في غلق فتحة عميقة في القلب بين البطين الأيسر والأيمن دون اللجوء إلى الجراحة.

 

وقام باجراء هذه العملية التي تعد حدثا طبيا تاريخيا في تونس العملية فريق يرأسه فوزي معتوق رئيس قسم أمراض القلب والشرايين ويتكون من خلدون بن حمدة ومحمد أمين مجدوب ونجيب الزيلي وجون فرانسوا بييشو طبيب أمراض القلب ورئيس قسم أمراض قلب الأطفال بمستشفى جاك كارتين بباريس.

وأجريت العملية على طفل عمره 9 أشهر من مدينة طبلبة في ولاية المنستير،كان قلبه به فتحة بين البطين الأيسر والأيمن تسببت له في مضاعفات خطيرة منها ضيق حاد في التنفس وبطء في النمو والتهابات في الشعاب الصدرية إضافة إلى خمول جسدي.

 

وقال معتوق عن هذا الإنجاز الطبي "إن مثل هذه العمليات في العادة تجرى جراحيا لغلق الفتحة على القلب المفتوح وتستغرق مدة إجرائها زمن طويل يتراوح بين 4 و5 ساعات ونسبة نجاحها لا تتجاوز 80%، إضافة إلى أن المريض يبقى بعدها 10 أيام في المستشفى منها 4 في العناية المركزة.

واضاف رئيس الفريق "والعملية التي أجريناه يوم الأحد الماضي هي أول عملية من هذا الصنف تجرى في الجمهورية التونسية، إذ أنها تمت بدون جراحة واعتمدنا فيها على تقنية القسطرة التي بواسطتها كل العمليات تتم من داخل العروق، وذلك بإتباع مسالك شرايين الدم للوصول إلى البطين الأيسر والبطين الأيمن لوضع آلة لغلق الفتحة".

 

وتابع معتوق "رغم دقة العملية لأن المريض طفل عمره 9 أشهر أي أن وزنه يتراوح بين 4 و5 كلغ وبالتالي فإن حجم قلبه صغير، فإن نتيجتها كانت فورية وايجابية جدا، وشهدت حالة الطفل تحسنا هاما جدا وفوريا وقد غادر المستشفى بعد 24 ساعة من إجراء العملية وهو حاليا في صحة جيدة".

ومضى قائلا "إن نسبة نجاح مثل هذه العمليات 100 % ولا وجود لأي نوع من المضاعفات لها. وأنها تتطلب خبرة ومعرفة كبرى بالقسطرة" مبرزا أن ميزتها الكبرى والهامة هي "الاستغناء عن الجراحة في مثل هذه الحالات".

وأكد معتوق على أن قسم أمراض القلب والشرايين بالمستشفى الجامعي فطومة بورقيبة في المنستير مستعد لقبول وعلاج كل الذين يعانون من مثل هذه الحالات من الأطفال وخاصة الرضع.

وتجدر الإشارة إلى أن هذا القسم يجري عمليات غلق الفتحة بين الأذين الأيمن والأيسر بكوادر طبية وشبه طبية تونسية 100%.

 

كارم الشريف

تونس

 

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 00:09

Samira Khayach Belhaj, ministre de l'équipement, de l'habitat et de l'aménagement du territoire s'est entretenue, vendredi 18 avril 2008, avec Hayama Kanji, président de la compagnie japonaise de travaux publics "Taisei Corporation". Cette entreprise est chargée de la réalisation du premier et du troisième lot du projet du pont la Goulette-Radès avec le concours de compétences tunisiennes. Les deux parties ont évoqué les moyens de développer la coopération tuniso-japonaise et mis l'accent sur l'importance du rôle du secteur privé dans la diversification du partenariat bilatéral pour l'étendre ultérieurement à d'autres domaines économiques. S. Khayach a insisté sur l'impératif de parachever à terme et avec la qualité requise, ce grand projet présidentiel dont le coût s'élève à 141 millions de dinars. L’accent a surtout été mis, au cours de cette séance de travail, sur la nécessité pour cette entreprise japonaise, de rattraper son retard de 10 mois dans l’exécution de ce projet. Un retard, il faut le dire, enregistré dans les études essentiellement et à cause du temps nécessaire à l’adaptation à la conjoncture tunisienne.

On rappelle que le premier lot se compose d'un pont principal à aubains au niveau du canal de Tunis marine et de la ligne ferroviaire Tunis-la Goulette-la Marsa (TGM). Le troisième est un échangeur devant assurer la circulation entre le pont principal et l'autoroute Tunis-la Goulette.

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 00:07

par : AM.


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Selon des statistiques de l’opérateur privé en téléphonie mobile, le nombre de SMS «à valeur ajoutée», ces services de messagerie qu’utilisent un nombre d’opérateurs privés tunisiens pour lancer des jeux et promettre des cadeaux (parfois fictifs comme s’en est plainte l’organisation de défense du consommateur et pas spécialement de chez cet opérateur privé), ont été de plus de 1 million 848 mille au cours de l’année 2007.

Au «Top Ten» des opérateurs de SMS à valeur ajoutée, dits aussi SMS+, figure la société Get Wireless (Horaires d’avions, trains, météo, sorties, foot, promosport et autres) de Hatem Boulabiar qui a comptabilisé 35 mille envois, loin derrière KTK de Karoui & Karoui (Jeux TV sur Nissma) avec 211 mille 700 envois. Hannibal TV, sur Tunisiana, n’aurait envoyé que 137 mille 833 SMS+ et se classe ainsi à la 6ème place. Autre opérateur SMS qui travaille dans les jeux TV, Tunis Call qui n’aurait fait que 69 500 envois. Il est à la 10ème place de ce Top Ten.

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 00:05

par : K. Boumiza.


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Cette phrase a été dite, il y a quelques semaines, par Slim Tlatli Chargé des grands projets à la Présidence de la République tunisienne, devant un parterre d’hommes d’affaires. L’occasion était justement de leur présenter cette masse de 65 milliards DT de projets des pays du Golfe, qui sont à l’étude  ou qui débutent déjà dans différents endroits de la Tunisie. Une présentation chiffrée, illustrée et faite par celui qui gère directement ces projets en contact direct avec le Chef de l’Etat tunisien. Une présentation, qui ne peut donc souffrir d’aucun doute dans les perspectives de ces projets. Des perspectives, non seulement de travail pour les entreprises de l’immobilier, mais aussi pour le commerce, les services, les finances, la maintenance, pour ne citer que ces activités !

A travers toutes les questions des dirigeants d’entreprises tunisiens présents à ce rende-vous, qui n’était pourtant pas le premier, le sentiment qui se dégageait était pourtant qu’il y a flagrant manque de communication et une certaine apathie de leur part. Cela n’est d’ailleurs pas une surprise. Des préparatifs existent certes, mais se déroulent actuellement dans les couloirs des ministères, notamment celui de la formation. Il est vrai que ces projets ne se sont, jusqu’ici, projetés que dans une perspective de politique d’emploi !

En face, le patronat n’a encore rien fait, pour équilibrer cette politique, pour s’approprier l’intérêt et le placer dans une perspective économique. Dans ce cas là, une grande réunion avec ses chambres syndicales, par exemple une réunion extraordinaire de son Conseil National, n'aurait pas été de refus. Une réunion pour leur expliquer les enjeux économiques de ces projets, susciter l'intérêt entrepreneurial des hommes d'affaires tunisiens, leur mettre l’eau à la bouche, aiguiser leur faim et les mettre dans un état de préparation à ce nouveau défi en matière d’investissement. Il faudra aussi, que la patronat tunisien «décomplexe» ses adhérents de la taille financière de ces projets, les mette en confiance et leur démontre toutes les opportunités qu’ils peuvent en tirer.

Le patronat semble, pour le moment du moins, se détourner d’une masse de projets qui intéressent pourtant les Français, au profit d’une visite du patronat français dont tout l’investissement en une année n’atteint pas encore la taille d’un seul projet comme celui de GFH (Gulf Financing House). Le patronat pourrait pourtant saisir cette occasion unique de la présence et des contacts directs avec les Pdg des plus grands groupes français qui accompagneront Nicola Sarkozy, pour appliquer la stratégie du Kangourou.

Cet animal possède une poche et son petit en profite généralement pour y grandir et faire les mêmes grands pas que le grand Kangourou. En termes plus clairs et comme l’a conseillé Slim Tlatli, les hommes d’affaires tunisiens devraient, dès maintenant, approcher ces Big des affaires européennes, nouer des contacts avec eux, s’associer avec eux, pour remporter des marchés en Tunisie, en partenariat avec ces grands groupes. Ils pourraient même faire plus. Comme l’a démontré Tlatli, ces grands projets, une fois en marche, demanderont des services d’un niveau international, des produits et des marchandises d’un niveau international. Ils voudront, pour leurs centres commerciaux par exemple, des cartes internationales en matière de restauration, d’hôtellerie, de conseils de toutes sortes, de gardiennage, de distribution, de catering et ainsi de suite. On ne parlera pas de l’industrie, toutes activités confondues, des entreprises de bâtiments et autres. Ces grands bâtisseurs se sont en effet habitués au meilleur et il serait inopportun pour les Tunisiens, de se laisser aller dans l’autosuffisance et l’autosatisfaction ou d’essayer de réinventer la roue. Le meilleur existe déjà et il suffirait de se l’approprier par association avec ces hommes d’affaires étrangers, mieux que de le laisser venir tout seul, et il viendra, et rafler tous les lots de ces mégas projets et réduire le monde entrepreneurial tunisien à la simple sous-traitance.

Ces projets sont bien en Tunisie et les «Kangourous» vont y venir. Ils seront là, surtout pour vendre. Mais on peut aussi les convaincre qu’ils feront de meilleures affaires en s’associant avec les locaux !

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 00:03

Tunisie-Libye: Entretien téléphonique Kadhafi-Ben Ali

Le guide Mouammar Kadhafi et le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali ont eu dimanche un entretien téléphonique.

Une source officielle libyenne a indiqué que cette conversation téléphonique qui s'inscrit dans le cadre de la coordination et des consultations permanentes entre le leader libyen et le président tunisien a été axée sur la Méditerranée et sur plusieurs autres questions internationales d'intérêt commun.
 
Tripoli - 20/04/2008

Panapress
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 00:02
الرديف... وهذه هزيمة أُخـرى


 
مثلما هو معلوم عرفت الأوضاع بهذه البلدة تدهورا خطيرا ليلة الأحد 7 أفريل الجاري تمثّل في إقدام الديكتاتورية النوفمبريّة على الشروع العملي في المُعالجة الأمنيّة، بما تعنيه من وحشيّة بوليسية، ليس فقط ضدّ النشطاء النقابيين والمعطّلين، وإنّما ضدّ كل ألأهالي بشيوخهم وعجائزهم وأطفالهم بهدف الإجهاز على الحركة الاحتجاجية وإطفاء شُعلتها المُتّقدة لمدّة تجاوزت الـثلاثة أشهر.
وقد سبق لنا أكثر من مرّة على أعمدة "البديل" التنبيه إلى خُطورة مثل هذا التمشّي، وحذّرنا نظام بن علي من الانزلاق إلى هذه الدّائرة سواء في المظيلة أو أم العرائس، وخصوصا في الرديف، لأنّنا نعلم مُسبّقا فشل مثل هذه الخيار مهما كانت قسوته ووحشيّته، وتلك لم تكن قناعاتنا المُتأتية من تصوّراتنا الفكريّة والسياسيّة العامة، وإنّما من بناء على مُعطيات مادية ملموسة مُرتبطة بواقع الحركة الاحتجاجية الحاليّة وتجارب سابقة بهذه الجهة وتحديدا الرديف.
ولمزيد استيعاب التطوّرات الحاصلة حتّى الآن نتعرّض إلى المسائل التالية:
1- توضيحات حول حادثة الأحد 7 أفريل.
2- في الصمود البطولي لأهالي الرديف.
3- انتصار من الحجم الثّقيل.
1- توضيحات حول حادثة ليلة الأحد 7 أفريل.
أقدم مجموعة من المُلثّمين الليلة على تنظيم هُجوم عنيف بالحجارة والعصي على مركز شرطة البلدة، الأمر الذي اضطر الأعوان إلى إطلاق عيارات ناريّة في الهواءـ أعقبها خروج المئات من الأهالي إلى الساحات العامة لاستجلاء حقيقة الأمور وبسرعة قياسيّة بادرت قوات البوليس بمهاجمة المواطنين العُزّل مُستعملين كلّ ما توفّر لديهم من كلاب وهراوات وقنابل مُسيلة للدموع... ومع مطلع الفجر تمّ اقتحام حُرمات المنازل وترويع النساء والأطفال، وانتهى الأمر إلى إيقاف العشرات من الشبّان وفق قوائم معدّة سلفا.
ومن الأكيد أنّ هذه الحادثة (الاعتداء على مركز الشرطة) مثلت بداية تقهقر الأوضاع نحو الحلّ الأمني، والسؤال الذي طرح نفسه وقتها تمثل في: من الواقف وراء تلك الحركة؟ بعبارة أخرى هل هي مندرجة ضمن الاحتجاجات التي عرفتها البلدة؟ أم هي عمل استفزازي مدبّر من السلطة وخدمها؟
كانت كلّ العلامات تدّل على اندراجها ضمن السياق الثاني لتوفير ذريعة للهجوم الهمجي على الأهالي وشنّ حملة اعتقالات واسعة في صفوف النشطاء، وقد تأكّد هذا الاحتمال بعد أن سارعت بعض رموز السلطة والبيروقراطية النقابية إلى شنّ حملة تشويهية واسعة ضدّ الحركة الاحتجاجية ورموزها متعمّدين تهويل الحادثة مثل قولهم"أنه تمّ حرق العلم وقطع الهاتف والنور الكهربائي..." ووصل الأمر ببعض رموز الفساد النقابي بالجهة اتهام السيد عدنان الحاجّي بالوقوف وراء مثل هذه العملية . وهو افتراء بيّن لأن الأخير لم يصل بلدته إلاّ صبيحة يوم الاثنين صحبة المناضل عادل جيّار . والأهمّ من كلّ شيء هوا لعناصر التالية: ـ مثلت حادثة الأحد 7 أفريل نشاز غريبا عن السياق العام للحركة الاحتجاجية بالرديف التي تواصلت أكثر من 3 أشهر،فهذه الحركة حتّى في أوج ذروتها التي وصلت حدّ الانتفاضة الشعبية أواخر شهر جانفي لم تعرف أي خروج عن مسار الاحتجاجات المدنية الواعية. ـ مثل توقيت الحادثة مصدر شكوك كبيرة حول منفّذيها، فهي قد جاءت سويعات قليلة قبل موعد تشغيل العناصر الناجحة في مناظرة شركة فسفاط قفصة، ونحن نعلم أنّ تمرير مثل هذا القرار استعصى على السلطة لأكثر من 3 أشهر. وعليه فإنّ تسهيل تحقيق مثل هذه الرغبة يقتضي فبركة حادثة لاتخاذها ذريعة للإجهاز على العودة المنتظرة للاحتجاجات. وغنيّ عن البيان أنّ البيروقراطيّة النقابية ورموزها بالجهة "عمارة العبّاسي" هم على نفس الهدف مع السلطة.ولا نستبعد بالمرّة مشاركتهم المباشرة فيما وقع. ـ عرفت الرديف قبل هذه الحادثة محاولات عدّة لجرّ الحركة الاحتجاجية إلى دوائر العنف، لعلّ أبرزها محاولتان: الأولى أشرف على تمويلها والتخطيط لها كاتب عام الجامعة الدستورية بالرديف، إذ عمد مجهولون ليلا إلى تخريب ساعة كبيرة تتوسّط البلدة والسطو على دكان لبيع الهواتف المحمولة، وانتهت هذه العملية بفشل أصحابها إذ تمّ القبض على هذه العصابة من قبل المحتجّين وتسليمهم لقوات البوليس الذي أطلق سراحهم بعد إدعاء التحقيق معهم.
أم الثانية فقد أدار خيوطها عمارة العباسي وكاتب عام جامعة المناجم وتمثّلت في إرسال نفر قليل من الناجحين في المناظرة المهزلة للاعتصام بالاتحاد المحلّي للشغل، وبالرغم من تكرّر هذه العملية لمدّة 4 أيّام متتالية بهدف استفزازيّ لا أكثر ولا أقلّ. و قد انتهت هذه المحاولة بالفشل ولم ينجرّ المحتجّون إلى العنف الذي كان من الممكن أن يمثل ذريعة لتخّل أمنيّ.
2 – الصمود البطوليّ للأهالي:
بعد أن فبركت السلطة تعلّة الانزلاق للمعالجة الأمنيّة، تحرّكت بسرعة فائقة آلة القمع والترويع وتحوّلت الرديف منذ منتصف ليلة الأحد إلى ساحة حرب مفتوحة بين الأهالي وجحافل البوليس ولمزيد ضمان مقوّمات مخطّطتها الإجرامي عمدت بعض الفرق الخاصّة للمسارعة بإيقاف العشرات من الشبّان وأردفته أوّلا بإلقاء القبض على أبرز الوجوه النقابية لحرمان الأهالي من قياداتهم في هذه المعركة، وثانيا بتعزيز الحصار البوليسي على البلدة وتسريح أيادي رجال البوليس للقيام بحملات تمشيط داخل الأحياء والمنازل لبثّ الهلع والرعب أكثر ما أمكن وعلى عكس مطامح السلطة تعزّزت الحركة الاحتجاجية إلى آفاق أقصى في الاتساع والشمول وصلت ذروتها يوم الاثنين بإعلان الإضراب العامّ المفتوح الذي تجاوز حدود الموقّعين على النداء المذكور(كلّ الوظيفة العمومية) ومسّ عمّال المناجم رغم معارضة نقابتهم وطال التجّار والحرفيين، حتّى أنّ البلدة أضحت محرومة من جميع الخدمات. وفق ذلك تمكّنت الحركة الاحتجاجية من تنويع مبادرتها النضالية وإعطائها بعدا شعبيّا قوامه من جهة مقاومة البطش البوليسي والدفاع عن حرمات المنازل والأحياء ومن جهة ثانية تسيير المسيرات الشعبية وتنظيم الاعتصامات الجماهيرية يوميا في الساحات العامّة وأمام مقرّات السيادة (معتمدية، مركز شرطة...) ومع كلّ يوم جديد كانت إرادة الأهالي تتقوّى وتبدع أشكالا جديدة للاحتجاج(مسيرات وإعتصامات نسائيّة ) وأضحى الليل عبئا ثقيلا على قوات البوليس لأنّه الإطار الأفضل لإدارة المعارك الميدانية ضدّ وجودهم داخل الأحياء، ومن الطبيعي أن يلعب الشباب الدور الرئيسي في هذه المعركة وهو ما تمّ فعلا خصوصا وقد وجدوا في الجبال المحيطة بالبلدة ملاذا آمنا يؤويهم بالنهار و بالليل بعد أداء واجباتهم الميدانية دفاعا عن بلدتهم وأهاليهم.
ومع صباح كلّ يوم جديد كانت إرادة الغاضبين تتعاظم وبدأت تظهر منذ صبيحة الأربعاء مؤشرات متعدّدة على، أوّلا انكسار الروح المعنويّة لقوات البوليس، وثانيا على توسّع السيطرة الواقعيّة على ساحات البلدة لصالح الأهالي، وثالثا على التحوّل الحاسم لسير المعركة لصالح المواطنين الذين أضحوا يتحكّمون بصفة تكاد تكون مطلقة في إدارة المواجهة.
ومع مطلع نهار الخميس عادت الرديف بصفة نهائية لأهلها وأضحى التواجد البوليسي رغم كثافته وعتاده مشلولا وعاجزا عن أداء أبسط أدواره القمعيّة، وأمام تدفّق السيول البشريّة نحو قلب المدينة وتكثّف الاعتصامات أمام مقرّات الدولة وانتشار المهرجانات الاحتفالية بخروج العشرات من المعتقلين ليلة الأربعاء،أضحى حتّى ذاك الوجود المشلول لقوات البوليس أمرا غير ممكن، الأمر الذي استوجب إعادة انتشاره إمّا خارج البلدة أصلا أو في أماكن محدودة، وهو في الحالتين وجود مهزوز معنويّا وعاجز عمليّا حتّى في المهامّ الدفاعيّة.
3 ـ انتصار من الحجم الثقيل:
انتهى الهجوم الشرس على بلدة الرديف إلى فشل ذريع أكّد صحّة توقعاتنا وأثبت بصفة ملموسة للجميع عقم الخيار الأمني مهما كانت قسوته ووحشيّته. بل إنّ هذا الخيار في وضعيّة الرديف تحوّل إلى مُغذّي حقيقي لتنشيط الحركة الاحتجاجية وإكسابها بُعدا شعبيا شاملا، كيف لا؟ ومنذ الهجوم على البلدة والشروع في حملة الاعتقالات خرجت المعركة من دائرتها التقليدية إلى فضاء أرحب استقر منذ يوم الاثنين إلى صراع مفتوح بين الأجهزة القمعيّة والأغلبية الساحقة من الأهالي وبذلك أصبحت قضيّة الدفاع عن المعتقلين قضيّة شعبية بأتمّ معنى الكلمة كما غدت مسألة الدفاع عن البلدة شأنا عامّا.
ومن الطبيعي أن يمثّل هذا التحوّل عنصرا حاسما في تحديد النتائج القادمة، فكان نصر الأهالي مضاعفا،إذ انكسرت شوكة الوحشيّة البوليسيّة وبدت عاجزة أمام صمودهم البطولي وتمّ مساء الخميس الإفراج عن كلّ المعتقلين الذين تمّ استقبالهم وسط أجواء احتفالية وحضر عشرات الألوف من الأهالي في سابقة فريدة من نوعها.

(المصدر:  "البديـل عاجل" قائمة مراسلة حزب العمال الشيوعي التونسي بتاريخ 20 أفريل 2008)
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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 13:06
Polémique sur un appel d’offres touchant l’université
18/04/2008 10:01
Une grande polémique gagne actuellement le milieu des sociétés spécialisées dans les technologies de l’information et de la communication. Le sujet est d’autant plus inquiétant que cela touche à l’université tunisienne.
L’histoire a commencé par un appel d’offres publié par une entité dépendant du ministère de l’Enseignement supérieur relatif à la livraison d’équipements assez sensibles. Montant du marché : 1,2 millions de dinars, gagné par une entreprise ayant pignon sur rue en Tunisie. C’est la stratégie du moins disant qui aurait été appliquée pour octroyer ce marché.
Il se trouve que cette entreprise traînerait des casseroles et pas de moindres. Elle serait ainsi blacklistée par un nombre d’organismes nationaux de renom à cause de son manque de sérieux et ses livraisons fort tardives d’équipements. Il y en a même qui ont dû annuler leur bon de commande à cause de ces retards fort préjudiciables.
Autant de points qui inquiètent les entreprises concurrentes ayant perdu le marché de l’Enseignement supérieur. Mauvais perdants ? « Loin de là ! Nous acceptons parfaitement de perdre, nous dit l’un d’eux, ce sont les règles. Il se trouve que cette entreprise en particulier triche et fait valoir des éléments qu’elle ne possède pas dans son dossier. Nous avons fait l’enquête à la place de l’administration pour prouver que cette entreprise ne maîtrise pas plusieurs points et n’a pas les expériences requises contrairement à ses dires. S’il s’agissait d’un appel d’offres classique, on peut fermer les yeux, mais il s’agit là de l’Enseignement supérieur et de l’avenir de nos enfants et nous ne pouvons pas nous taire. »
L’un d’eux (appartenant à la Fédérations des TICs dépendant de l’UTICA) nous écrit : « Le secteur des TIC vit depuis quelques temps une situation inconcevable et qui mérite d’être signalée, voir décriée. En effet, des sociétés ayant une situation financière « délicate », des sociétés qui ne peuvent livrer leurs clients car ils n’arrivent pas à payer leurs fournisseurs, non seulement ces sociétés participent aux plus gros appels d’offres pour des marchés publics (et dont les montants sont parfois supérieurs à leurs capitaux et à leur crédits bancaires), mais en plus elles les remportent !
Ces mêmes entreprises qui participent tout azimut peuvent être « short listées » alors qu’elles n’arrivent même pas à livrer d’autres comptes publics.
L’aspect financier est un aspect sérieux à prendre en considération car il reflète la bonne gestion de l’entreprise et si celle-ci est capable d’honorer ses engagements et d’assurer la valeur ajoutée demandée dans les technologies de l’information et des communications. »
Ce professionnel propose une solution. Elle consiste à inviter les équipes de dépouillement à se renseigner auprès des organismes financiers (Banque Centrale, Assurance Coface) et demandent les bilans ou tableaux de trésorerie, à l’image de ce que fait le fond européen MEDA, en prenant en considération le plan de charge de l’entreprise, ainsi les responsabilités seront partagées en cas de mauvaise réalisation.
Aux dernières nouvelles, ces professionnels comptent écrire à M. El Hadj Gley, ministre des Technologies de la communication. Le dossier et la société ne seraient pas inconnus pour M. Gley puisqu’il aurait « subi » les retards de cette entreprise lorsqu’il était à la tête de la Poste. Affaire à suivre !
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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 13:03

Tunisie Telecom signe un important contrat avec Cap Gemini
18/04/2008 17:52
Tunisie Telecom a signé vendredi 18 avril 2008 un important contrat avec le champion français des services informatiques Cap Gemini.
Cap Gemini délivrera au premier opérateur tunisien des télécommunications un système de facturation de très haute … facture. Il servira, justement !, à la facturation pour les clients toutes branches confondues : GSM, fixe et transmission de données.
« Ce système nous permettra de dispenser à nos clients des services de haute qualité et de suivre de près le compte de chaque abonné dans les moindres détails », nous indiquera M. Ahmed Mahjoub, PDG de Tunisie Telecom.
La mise en application de ce nouveau système de Cap Gemini (ce qu’il y a de plus évolué en la matière) durera quatorze mois sur trois phases. A l’issue de chaque phase, le système devient opérationnel et pourra être exploité par les équipes de l’opérateur.
Avant de conclure cet accord, dont le montant a été tu (on croit savoir qu’il est supérieur à six millions de dinars), les équipes de Cap Gemini, de Tunisie Telecom et d’autres partenaires tunisiens et étrangers, ont du travailler dur pendant au moins huit mois. L’objectif étant de trouver la meilleure solution possible pour les abonnés.

Photo Agence Chaïrat
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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 12:59
Vendredi, 18 avril 2008

Le Chef de l'Etat préside la célébration du 52ème anniversaire des forces de sécurité intérieure et des douanes

Une cérémonie a été organisée, vendredi matin, sous la présidence du Président Zine El Abidine Ben Ali à l'occasion de la célébration du 52ème anniversaire des forces de sécurité intérieure et des douanes.

Au début de la cérémonie, le Chef de l'Etat a salué le drapeau au son de l'hymne national, avant de passer en revue un détachement d'unités des forces de la sécurité intérieure et des douanes qui lui ont rendu les honneurs.

Le Président de la République a, ensuite, prononcé l'ordre du jour suivant:

"Au nom de dieu, le clément, le miséricordieux

Cadres, Officiers, Sous-Officiers, Agents

C'est avec fierté et orgueil que notre pays célèbre, aujourd'hui, le cinquante-deuxième anniversaire de la création des forces de sécurité intérieure et des douanes, à l'heure où notre pays jouit des attributs de la sécurité et de la stabilité, et avance à une cadence rapide dans son processus de développement intégral.

Il me plaît, à cette occasion, d'adresser mes félicitations les plus chaleureuses et mes meilleurs souhaits, à vous tous, et à l'ensemble des cadres et agents des forces de sécurité intérieure et des douanes, partout où ils se trouvent, dans les villes et les villages, comme aux frontières terrestres et maritimes.

Je tiens, également, à vous exprimer mes remerciements et mes encouragements pour les efforts appréciables que vous fournissez, avec enthousiasme, loyauté et abnégation, dans l'accomplissement de la noble mission patriotique qui vous est confiée.

Nous tenons à vous faire part de notre satisfaction et de notre appréciation pour le travail que vous accomplissez et les résultats honorables que vous réalisez dans les divers domaines, et tout particulièrement dans la diffusion de la sécurité, la consécration de la primauté de la loi, l'action au service de l'intérêt général, pour assurer un climat propice à la réalisation de nos programmes de développement, dans les meilleures conditions.

La sécurité étant l'un des piliers fondamentaux de l'oeuvre de développement intégral durable, sans lequel aucune société humaine ne peut assurer la prospérité économique et le progrès social, nous avons pris l'engagement d'assurer les conditions de quiétude et de stabilité dans notre pays, afin de permettre à chaque tunisienne et à chaque tunisien de se consacrer au travail et à la production, dans le cadre de la sécurité et de la tranquillité.

Je vous invite, au vu des développements et défis que connaît notre monde actuel, à redoubler d'efforts et de labeur, à être constamment vigilants et à maitriser les moyens scientifiques et technologiques modernes susceptibles de vous aider à préserver la sécurité publique, à protéger notre société contre les divers types de délinquance, de fléaux et de dangers, à combattre la criminalité sous toutes ses formes, à la prévenir et à empêcher son extension, de manière à apporter votre contribution à la sauvegarde des acquis de notre peuple, à la défense de ses intérêts, et à la continuité de sa progression réussie sur la voie de l'invulnérabilité et de la prospérité.

En cela, la mise à niveau continue de vos aptitudes et de vos qualifications face aux divers problèmes qui se rapportent à la sécurité, aux douanes et aux opérations de secours et de sauvetage, reste la voie idoine pour la promotion de la qualité de vos services et l'élévation de leur efficacité aux plus hauts niveaux.

La fidélité au régime républicain que je sais être la vôtre, et l'ardeur que vous manifestez au service l'intérêt général, me laissent confiant en votre réussite dans toutes les responsabilités qui vous sont confiées, et dans toutes les obligations que vous assumez, afin que la Tunisie soit toujours, un havre de paix et de stabilité et un pôle de développement et d'investissement.

Bonne fête à tous. Bonne fête à la Tunisie tout entière".

 

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