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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 01:32
Hamma Hammami et sa fille de 9 ans agressés à coups de pierres par la police politique

Le parti communiste des ouvriers de Tunisie
Communiqué
Le porte parole du PCOT Hamma Hammami et sa fille de 9 ans agressés à coups de pierres par la police politique

Le parti communiste des ouvriers de Tunisie, PCOT, informe l'opinion publique, que son porte parole, Hamma Hammami, a été attaqué à coups de pierres par 4 agents de la police politique.

Les faits se sont déroulés vers 11h00, alors qu’il quittait son domicile à El-Manar I à Tunis en compagnie de sa fille Sarah, 9 ans.

Les auteurs de ces actes font partie d’un groupe d’agents qui le surveille en permanence. Ils l'ont également menacé et injurié, usant de propos orduriers, en présence de sa fille, avant de prendre la fuite.

Depuis environ deux semaines, une dizaine d'agents de la police politique surveillent quotidiennement l'entrée de la cité où habitent Hamma Hammami et son épouse, l'avocate et militante des droits humains Radhia Nasraoui.

La semaine dernière, il a reçu plusieurs coups de fil anonymes provenant de cabines téléphoniques.

L’auteur des coups de fil l'a couvert d'injures et de menaces, lui a demandé de ne plus se mêler de ce qui se passe à Redeyef et au bassin minier de Gafsa.

Ces agissements criminels se produisent au moment où une répression générale s'abat sur le peuple tunisien. Elle vise surtout à faire taire la contestation sociale dans le bassin minier au sud-ouest et à Fériana au centre-ouest du pays. Le but étant d’empêcher toute action de solidarité avec les victimes de cette répression.

A bout de souffle, le régime dictatorial du général Ben Ali montre à nouveau son incapacité à faire face aux revendications sociales et politiques du peuple tunisien.

Le tout sécuritaire, l’usage de balles réelles à l’encontre de manifestants pacifiques, demeure sa seule réponse aux revendications de la population.

Cette politique répressive ne fait plus peur, surtout à une jeunesse qui se dresse de plus en plus pour défendre son droit à l’emploi, à la liberté et à la dignité

Le PCOT, tout en condamnant énergiquement l’agression perpétrée à l’encontre de son porte parole, appelle toutes les forces démocratiques et l’ensemble du peuple tunisien à s’unir pour faire face à la fascisation accrue de la vie politique et à la recrudescence des agressions physiques, des arrestations arbitraires, de la torture et des procès iniques.


Tunis, le 17 juin 2008
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